Oyanbeltza ou la vengance de Manu.
Manu gardait un mauvais souvenir de notre dernière venue, aussi nous nous étions promis de revenir.....
(voir ici).
Nous remontons donc à Oyanbeltza, par une journée classique dans le secteur, le 26 Mai (et oui..) avec des envies d'en découdre.
Une fois équipés, Perrine, Alexis, Manu et moi-même partons sans trop attendre vers le nouveau réseau et sa "chatière diabolique". Pendant que Manu et moi nous occupons de cette dite chatière, nous demandons à Perrine et Alexis de finir d'équiper la vire qui précède.
Nous passons un bon moment à percer, éclater, buriner et au fur et à mesure que les batteries se vident l'space s'agrandit proportionnellement au sourire de Manu.
Il est temps de tester ça alors je m'engage pour un aller retour rapide, histoire de valider notre travail. Alors que nous fignolons l'homologation, nos deux compères (enfin surtout Alexis) ne trouvent rien de mieux que de foirer le pas de vis du tamponnoir dans le spit...
Bref, nous passerons rapidement sur la suite, essentiellement faite de blocs et de boue, parfois liquide, pour arriver dans la Galerie des Tarbais.
J'avais proposé que, si le temps nous le permettait, d'aller revoir le point d'interrogation de la topo situé non loin du départ de cette galerie.
Nous nous dirigeons vers le premier carrefour on l'on voit bien la galerie principale remonter et nous la suivons jusqu'à un ressaut à escalader. Nous partons, Perrine et moi en éclaireurs mais très vite, cette partie remontante, glaiseuse et glissante s'arrête, sans suite apparente, sur des amas de blocs coincés les un sur les autres.
En redescendant dans les blocs, deux petites suites sont explorées mais elles aussi ne donnent rien.
Revenus à l'entrée de la Galerie des Tarbais, nous nous arrêtons au départ du réseau menant à l'actif qui conduit aux grandes salles finales.
Perrine passe l'étroiture (encore une), histoire d'aller jeter un coup d'œil au ruisselet qui parcourt un conduit bas sympa. Quand elle revient, j'ai déjà entamé une désob au cailloux et, une fois sortie, la lame s'opposant au passage des forts gabarits est pulvérisée en peu de temps, sans massette ni fioritures. Plus d'obstacle pour notre prochaine virée!!
Il est temps de faire demi tour et c'est le cœur léger et le sens du devoir accomplit que nous ressortons, toujours dans la même purée de pois.
Deux étroitures pour le prix d'une, on les a eu aujourd'hui, on les a eu..... Fallait pas nous chercher!!!
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