Grotte de Las Manes

Le Lundi 21 Mai 2018

Participants ;

Tim, 9 ans et demi, son papa Fabrice, Sophie et moi même.

 

Il y a peu, une personne me contacte par l'intermédiaire du blog pour me demander des précisions sur la grotte de Las Manes.

Après quelques échanges par texto et téléphoniques, nous convenons d'un rendez-vous le Lundi de Pentecôte pour que nous fassions ensemble la cavité. Il faut dire que Fabrice (puisque c'est ainsi qu'il se nomme) a réussi, avec les renseignements fournis, accompagné de son fils Tim à localiser la cavité et à se hasarder jusqu'à la première salle. Par prudence et mal équipés, ils ont préféré renoncer et nous attendre. C'est très bien ainsi puisque je n'y étais pas revenu depuis 2010 et que Sophie la découvrira également.

Nous nous retrouvons donc non loin du pont enjambant la Douze et je les emmène au plus près, ayant repéré sur Go...le Earth un chemin menant non loin de la cavité.

12h 30, c'est l'heure des braves et nous faisons donc connaissance devant un petit casse croute, enfin, bref comme d'habitude quoi !!

10 petites minutes nous séparent de l'entrée et je passe devant pour filmer nos explorateurs du jour.

Tim, avec mon casque flottant sur sa tête (c'est clair, on ne fait pas la même taille), s'empresse d'emboiter le pas à son papa. Ils découvrent rapidement la suite de leur première exploration et semblent enchantés du monde qui se dévoile à eux. Le plafond est recouvert de stalagtites ornées chacune d'une goutte d'eau, brillant telle des lucioles dès que le faisceau de nos lampes les dévoile.

Nous pataugeons dans le petit ruisselet, assez conséquent aujourd'hui et qui parcourt la grotte à cet endroit. Ici et là, quelques monticules de guano attestent que l'endroit sert d'abri à nos chères chauve souris qui se voient obligées de parfois partager avec nous leur territoire.

En remontant un peu, nous débouchons dans la plus grande salle qui semble bien nue et terreuse, pourtant des belles concrétions discrètes et translucides se sont dissimulées dans un petit recoin, en hauteur. La galerie qui fait suite mène, après une petite escalade, à une dernière petite salle. Elle est, par endroit, tapissée de sortes de racines végétales, indiquant la proximité de la surface et finit rapidement sur un laminoir qui indique clairement le cul de sac final. Ici, l'endroit est également beaucoup plus sablonneux et friable que le reste de la cavité.

Quelques photos puis nous reprenons le chemin du retour, sans se presser et en fouinant dans tous les recoins.

C'est quand même avec un certain soulagement que nos explorateurs du jour retrouvent les vertes berges de la Douze. Une petite lueur dans le blanc de leurs yeux semble indiquer qu'ils ont contracté un virus bizarre aujourd'hui et c'est tant mieux !!

Ils nous expliquent au passage que lors de leur première venue, ils ont été littéralement attaqués par une nuée de tiques, j'en rammènerais d'ailleurs une dans l'oreille, malgré qu'on se soit généreusement aspergé d'aérosol avant l'explo !!!

Dernier petit débrifing de la sortie, quelques conseils de prudence puis nous partons non sans qu'ils nous aient promis de nous recontacter pour une autre sortie surement un peu plus conséquente.

Adishatz

Dans la dernière salle

Quelques photos puis nous reprenons le chemin du retour, sans se presser et en fouinant dans tous les recoins.

C'est quand même avec un certain soulagement que nos explorateurs du jour retrouvent les vertes berges de la Douze.

Une petite lueur dans le blanc de leurs yeux semble indiquer qu'ils ont contracté un virus bizarre aujourd'hui et c'est tant mieux !!

Ils nous expliquent au passage que lors de leur première venue, ils ont été littéralement attaqués par une nuée de tiques, j'en ramènerais d'ailleurs une dans l'oreille, malgré qu'on se soit généreusement aspergé d'aérosol avant l'explo !!!

Dernier petit débriffing de la sortie, quelques conseils de prudence puis nous partons non sans qu'ils nous aient promis de nous recontacter pour une autre sortie surement un peu plus conséquente.

Adishatz